La communication interculturelle est un phénomène historiquement culturel : accompagnant le développement de l’être humain, elle constitue également un mode de vie de celui-ci. Selon ce que disent les anthropologues culturels, la ressemblance culturelle de chaque nation pourrait s’expliquer en grande partie, même si pas en totalité, par la communication ou « l’emprunt » qui s’est passée dans l’histoire par le contact. Sinon la culture descend d’une origine commune. F. Graebner anthropologue culturel allemand, pense que la distance de deux zones culturelles ne peut pas empêcher la communication interculturelle que ces zones soient voisines ou éloignées, car il existe une « vague culturelle » mystérieuse. Il nous paraît difficile de comprendre la « vague culturelle » comme un phénomène historique, par laquelle nous sommes vraiment frappés dans notre vie réelle : l’habitude et la coutume culturels séparent les uns des autres, mais d’innombrables « autrui » et « étrangers » culturels entrent en contact avec nous. Nous nous connaissons et nous réglons afin de chercher la voie d’existence et de développement en observant et en étant observés, en comprenant et en étant compris, en acceptant et en étant acceptés, en modifiant et en étant modifiés. Le groupe culturel auquel nous appartenons est fondé sur l’âge, le sexe, la famille et la race, et aussi sur des critères d’alliance professionnelle ou politique ou de goût, sur la religion, la nationalité ou l’état économique et social. Parmi ces groupes contrastés, l’interaction culturelle serait soit positive, ou intéressante, soit négative, ou sans intérêt. Quelle est la base de la communication interculturelle ? Par quel moyen pourrions-nous surmonter l’obstacle afin de réaliser celle qui est positive ? À quoi est confronte l’individu moderne.
la communication interculturelle est constituée par l’interaction de l’homme dans le contexte des cultures différentes. Si avec le sociologue allemand Georg Simmel on introduit la notion « d’étranger » la communication interculturelle concerne, sur le niveau fondamental, la relation de l’individu avec l’étranger. L’observation que Simmel a effectuée à l’égard du rôle de l’étranger fait partie de sa réflexion générale au sujet de la relation entre des individus. À ses propres veux, la communication est une forme fondamentale de la vie sociale.
La société est constituée par la communication entre des individus. Une certaine forme de la communication deviendra relativement stable après un certain temps et constituera donc la structure culturelle et sociale, qui influencera l’interaction des individus. Quand un individu est intégré dans un groupe, il a l’obligation d’abandonner une certaine individualité pour demeurer se mettre en accord avec la norme du groupe, afin que le partage des valeurs soit réalisé et qu’un certain système de valeur culturelle soit formé. Ainsi les membres du groupe se jugent-ils réciproquement à travers la « perspective » culturelle de groupe au lieu de le faire avec un critère objectif : c’est à ce moment-là qu’intervient « l’étranger » qui diffère du système culturel et qui n’est pas totalement accepté par des membres de groupe. Cela signifie que le système culturel où nous nous trouvons nous distribue des rôles dans le groupe et celui de « l’étranger » à un autre. L’étranger nous apporte un avantage original avec son recul tout en observant de manière différente le système culturel et social où nous nous trouvons. Il est moins contraint à maintenir une liberté d’y accéder et de s’en dégager tout en traversant la frontière et en vivant aux bornes de groupes différents. Il lai est facile de regarder le problème en cours de communication avec l’angle de vision interculturelle quand il identifie une certaine forme de symboles. Il ne pourrait pas les lier immédiatement à un sens particulier. En même temps, comme les conduites de « l’étranger » s’avèrent incertaines et imprévisibles, on a toujours des doutes sur « l’étranger » les conséquences extrêmes étant la xénophobie et le conflit.
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