En matière d'hypothèses culturelles, on trouve dans le rapport à la nature, une séparation nette entre les cultures orientées vers le contrôle de la nature et celles disposées à s'en accommoder, voire à s'y soumettre. Ce choix met par conséquent en lumière deux sions ou conceptions de l'actitvié humaine, l'une centrée sur l'observation et la contemplation donnant une primauté à l'astre, l'autre axée sur la réalisation et la volonté de faire.
C'est ainsi que Kluckholn et strodtbeck (1961) distinguent dans leur analyse, trois principales relations de l'homme à la nature :
- la subjugation à la nature,
- l'harmonie avec la nature,
- la domination sur la nature.
La première conception que l'on retrouve notamment dans les pays africains met l'accent sur la contemplation et l'émotion. Elle place par conséquent l'homme dans un rapport de subordination à l'égard de la nature qui oriente et structure ses choix personnels et professionnels. Selon cette sion, l'homme fait partie intégrante de la nature et obéit à ses règles, en tant qu'astre sensible et émotif.
La deuxième approche s'inscrit dans une relation d'osmose avec la nature, orientée vers l'épanouissement personnel et le développement de l'esprit. Il s'agit dans ce type de cultures d'accorder une place centrale à l'analyse et à la réflexion (méditation), en vue de mieux comprendre les situations observées et leurs implications. Cette sion est par exemple partagée par de nombreux pays d'Asie qui entendent trouver dans l'observation (et l'analyse du contexte) des éléments de réponse aux questions que l'homme se pose.
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